Dans les conférences n°3.
Dans les
conférences, on est accoudée comme au zinc, malgré l’arrondi de son ventre. Et
l’on tourne à la cristaline. On suit un insecte des yeux, pendant
l’introduction. On a les poignets mobiles. On se demande ce que les savants
font de ce parfum de littérature. On roule son sujet en boule dans sa main,
avant de le trancher sur la nappe.
Dans les
conférences, on décrit des volumes, qui classifient les types sociaux. On
évoque ce qui écorne le bon goût et la morale de l’époque, sans tellement
s’émouvoir. Même en créant un écho d’église. Même en promenant un fétu de
paille imaginaire. On démontre que rien n’est simple.
Dans les
conférences, on parle des techniques pour reconnaître les bons pauvres :
le désordre est mauvais signe, car le bon pauvre à le sens du dénuement propre,
en 1840. On expulse des consonnes avec fracas. On hache l’air, en refusant les
étiquettes, avant d’avancer dans sa chronologie. On ralentit imperceptiblement
quand un safari est organisé dans la salle, pour chasser l’invitée surprise, la
seule guêpe de février. On a un regard indéfini vers le technicien qui hausse
les épaules vers cette manifestation printanière. A défaut, on passe à l’assaut
des questions immédiates, en regardant la salle se vider.