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10 janvier 2007

James Sacré à Poitiers

Jeudi 11 janvier, à 20h30, Dans les locaux de la Maison de la Poésie de Poitiers (52 bis, avenue de l'Europe, Poitiers ; contourner le bâtiment après être passé devant le n°52)

JAMES SACRE

sera présent ; on pourra le voir, l'écouter, lui parler gratuitement. Ce qui n'est pas rien.

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Commentaires
P
Bonjour, Ararat 5,<br /> Je ne pense pas qu'il s'agisse, pour la Maison de la Poésie Poitevine, de prôner une manière d'écrire particulière. Ils souhaitent mettre en valeur des poètes contemporains déjà publiés et reconnus. <br /> Je ne leur repprocherai donc surtout pas de mettre uniquement des "grands noms" à l'affiche.<br /> Et je crois que, pour écrire, il faut lire, aussi. Savoir quel est l'académisme actuel (ne serait-ce que pour s'en affranchir.)<br /> Leur propos n'est pas de lancer des inconnus.<br /> Je regrette, en revanche, que cet organisme reste trop confidentiel, qu'il ne "déborde" pas plus.<br /> Quand je leur ai proposé mes mains, je ne comptais pas moi-même leur proposer des textes ; juste insister sur les partenariats possibles, proposer plus de mouvement.<br /> Cet organisme n'est pas là pour lancer des inconnus. C'est un fait, que je ne regrette pas moi-même. A nous de nous lancer.
A
j'ai assisté à plusieurs séances de poèsies, avant la création de la Maison de la Poèsies, ou plutôt la Maison des Poètes. j'ai compris qu'il s'agissait de réunir les vrais poètes, ceux qui écrivaient "à la façon" de. Et ceux, comme moi qui écrivent des poèmes à leur manière, sans se référer à un quelconque illustre?<br /> J'ai donc continué à écrire des poèmes pour moi et non pour la Maison des Poètes.
P
... Bah oui, comment ne pas être d'accord... Cependant, la MDLP de Poitiers a un programme plutôt réjouissant pour 2007 (Entre autres, la lexicologue Marie Treps, Albanne Gelé... Une rencontre par mois !)<br /> Le problème, à mon sens, c'est que le bureau ne se rencontre QUE pour parler organisation (quand j'y étais, ça a longtemps été "il faudrait des sous pour faire des manifestations" ; "mais il faudrait faire des manifestations, pour gagner des sous...") ; Une émulation de groupe d'un autre ordre, (...tiens, pourquoi ne pas parler ... de poésie, de ce qu'aiment les uns et les autres...) aurait tout de même été plus motivante ; et plus fédératrice...<br /> Aller vers l'autre...
P
Ce qui est terrible dans ces "lieux de rencontre", c'est qu'il y a toujours "du pouvoir"... Le "cénacle",c'est bien , mais ça finit toujours par sentir la poussière et les veilles tentures ( du cénacle au cénotaphe, il n'y a pas loin parfois...). Je ne suis pas certain que la cooptation soit en la matière la meilleure des choses et le "Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre" m'a toujours gonflé. C'est pour ça que ton idée de mettre la poésie, (en tout bien tout honneur! ) "sur le trottoir" est une très bonne idée. "Souteneur" de la Poésie... Mais c'est vrai qu'elle a besoin d'être soutenue ! <br /> Mieux vaut être le souteneur de la poésie que son croque-mort... <br /> <br /> Amicalement
P
Salut p.p,<br /> Bah oui, il y a une maison de la poésie à Poitiers, dirigée par Jean Claude Martin (qui à publié plusieurs recueils, et qui pratique la conservateurie à la B.U de Lettres de Poitiers) ; On trouve dans l'asso des gens de Mots en Scène (dont Elisabeth Pelloquin, adorable, toujours la pèche, qui déclame bien), l'animatrice de l'atelier d'écriture "le Jardin aux Sentiers qui Bifurquent" (Catherine Baptiste, qui a aussi publié un recueil, et qui enfanta récemment une petite Blanche), Véronique Desjoyaux (une autre auteur que j'aime beaucoup, enseignante, verbe doux-tranchant)...<br /> Je me suis investi un moment à leurs côté, et puis j'ai tourné les talons pour divergeances d'opinion (au pluriel); Je pensait qu'il serait plus amusant et plus marquant de faire descendre la poésie dans la rue, de déclamer là ou on l'attend le moins (...mais là ou c'est pas trop con : files d'attente de cinés, attentes avant des concerts, avec accords des tenanciers des lieux, etc.) Pour FAIRE CONNAITRE, au début, avant de passer à d'autres choses...<br /> Mais faire connaître la MDLP, ça n'avait pas l'air de trop les tenter... (on m'a confié une peur des mauvais auteurs qui se seraient incrustés pour qu'on les aide à publier... Salauds de jeunes auteurs ! Bon, je suis de mauvaise foi, ils souhaitent surtout défendre une poésie exigeante, et ne pas perdre de temps avec des prétentieux calamiteux... Au risque de rester très discrets. C'est réussi : tu n'étais pas au courant de l'existence de la maison de la poésie de Poitiers.)<br /> A leur crédit, cependant, des auteurs malins qui viennent rencontrer les Poitevins. (Mr Martin possède tout de même un sacré carnet d'adresses.)<br /> Mais l'audience qui vient voir lesdits auteurs sera t-elle eternellement composé des seuls membres du bureau & sympathisants de la MDLP ? Réponse ce soir. (C'est gratuit !)<br /> Et puis qu'importe : j'irais voir James Sacré. <br /> (J'irais d'autant plus qu'on m'a reproché un manque de courage, pour ne pas avoir été aux dernières réunion...)<br /> Voilà, donc. Tu sais à peu près tout.
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