19 avril 2008
Césaire
Lutteur il souffle sur
des tisons
Son visage mal géré par
la nuit
D’où la trompe de ses
lèvres siffleuses à serpents
Imagine mal un corps
torturé dans l’oubli
Homme sombre qu’habite
la volonté du feu
Quand un vol d’insectes
s’éparpille dans sa faim
Et que seuls les tisons
de ses yeux ont bien pris
Mince tison il est
celui qui
De sa grêle coquille et
parmi une forêt qui défiera
Le complot d’évêques
des latérites porte le saut d’un fût
Dans un secret si clair
qu’aucun homme ne l’a cru
Aimé Césaire,Mort à l’aube
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