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Urbi et Orbi
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12 novembre 2008

Le 11 novembre

Tu me prêterais ton coude ?
Oui, l'échelle est arrimée, après tout, y'a que cinq mètres de hauteur. Plus qu'un pied à avancer, et je me balade sur le toit. Plus que quelques centaines de tuiles à poser. Après tout, le vide est un couillon, qui fait son intéressant.
Plus qu'un pas. Tu me prêterais ton coude ? Si je bondis, que l'échelle tombe, on aura l'air malins. Si je ne bondis pas, je passe la soirée sur la dernière marche. Tout en haut, pas arrivé. C'est solide, là ou je vais poser mon pied ? Ha oui, pas trop ? Bon.  Ne marcher que là ou se croisent les tasseaux, juste sur le quadrillage, sinon le pied passe au travers ? Bien, bien.

Je suis de la matière, qui marche sur le toit. Si le vide ne me regarde pas, on peut cohabiter.
Couillon de vide vaincu.

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Commentaires
T
Oh, j'aime beaucoup ces mots, ces idées, ce style !!!
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