Irina Palm, de Sam Gabarski
Irina Palm, de Sam Gabarski.
Je sors à l’instant de l’avant
première du film Irina Palm ; c’était beau.
Une histoire, pourtant, que j’aurais trouvé agaçante si on
me l’avait raconté : en Angleterre, un petit garçon est atteint d’une
maladie orpheline. Le seul traitement possible n’est dispensé qu’en Australie.
Ses parents sont sans le sou. Sa grand-mère est désargentée itou, mais accepte
un emploi « d’hôtesse » dans un club glauque de Soho pour récolter la
somme nécessaire au voyage. Dans les faits, son travail consiste à empoigner la
virilité d’homme, qui la lui passent, leur virilité, au travers d’un trou. Un
jour, son fils décide de la suivre pour savoir d’où provient le magot…
Un film joliment réalisé,
poignant, parfois drôle, jamais manichéen. Jamais sordide, non plus, ni
guimauve. Marianne Faithfull rayonne de son juste ton. Beau moment, donc.