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Urbi et Orbi
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2 septembre 2011

Basquie fig. 10 : Corrida (2)

D'accord, l'occasion a fait le larron. C'était peut-être pour comprendre. Cette violence esthétisée, ce jeu inégal, ces gens costumés qui se donnent en spectacle en risquant, même modérement, leur vie. J'ai assisté à une corrida, évidemment sans obtenir aucune réponse. Assisté à un pan de réel qui m'était inconnu, à la mise en scène de la mort. Mon voisin d'occasion, me sentant néophyte, m'a mis en parallèle opéra et tauromachie, d'un point de vue émotionnel. Pas de honte à admirer les chorégraphies. Salauds de picadors, abattoir, les taureaux se succèdent. Chacun emmène de nouvelles questions.

Elle y était aussi, voilà un autre regard.


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Commentaires
P
pour la petite histoire, Torquemada le grand inquisiteur avait condamné la corrida en 1489 comme "spectacle immoral et barbare, inique et cruel". Et pourtant à son époque il y avait beaucoup plus de toreros morts que maintenant, cela n'aurait pas dû lui déplaire.
F
...quand les toreros, eux, sont d'une discrétion et d'une sobriété sans borne. Ma fois...
D
C'est une bonne leçon pour les taureaux, ils ont tendance à se la péter un peu trop...
F
Ben oui, à ce propos on a les droits qu'on veut, évidemment !<br /> mais pour ma part, j'arrive pas à trouver ça si simple que ça. ça me pose franchement question. Je ne suis pas membre du barbarie-fan-club. Mais, parce qu'il y a un mais, pourquoi autant de codes dans un spectacle qui met en scène la mort (à chances totalement inégales) ? C'est quoi les ressorts de la fascination d'une foule devant ça ? Pour l'instant, j'en reste a ma perplexité.
P
C'est quand le torero se fait encorner à mort. C'est mon droit !
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