oui, j'en ai connu quelques uns comme ça qui étaient loin d'être tristes, mais dont je tairais le nom...

Incroyable !<br /> En voila, du copinage de luxe ! Chapeau !

Je me la suis fadée pendant presque une semaine, il y a juste vingt ans à l'époque de son grand "come back" tandis que j'"administrais" un festival estival au soleil. D'abord, à peine arrivée à l'aéroport, elle réclama un taxi avec clim(c'était pas si courant à l'époque), elle qui venait d'un état surchauffé... Je l'ai envoyée aux pelotes et on est devenu plutôt copains. Elle revenait de cure et il avait fallu par contrat prévoir une ambulance tout près de la scène au cas où... Elle était en fait assez sympa mais arrêtait pas de raconter qu'elle aurait pu être une grande pianiste classique mais que sa négritude l'avait défavorisée... C'était faux, car, je peux en témoigner, elle jouait du piano comme un manche. En revanche, dès qu'elle arrivait sur scène, lente et hiératique (!), elle avait une allure folle et dès qu'elle l'ouvrait, tout le monde la fermait... Magique ! Un jour on s'est retrouvé dans la petite piscine de l'hôtel où on la logeait. J'ai battu en retraite, elle avait un sens inné de l'espace vital... Elle est restée dans le coin (Luberon) et y a acheté une maison. Elle eut quelques problèmes car, en bonne américaine, elle avait tendance à tirer au flingue en direction des gosses des voisins quand ils faisaient trop de bruit... Bref, un personnage...