Obama
C'est tout de même assez dingue de s'extasier autant devant un homme qui, il faut tout de même le souligner, quelques heures avant son investiture, n'a fait aucune boulette internationale en tant que président...
Évidemment le symbole est beau : un membre de minorité ethnique, président, oui. Bah oui.
L'homme présente bien. Il a l'air sympa. Il a, à priori, le potentiel pour apaiser quelques tentions internationales. Mais il s'est tout de même servi d'un fichier honteusement gigantesque (et détaillé sur la vie de millions d'américains), pour guider ses militants vers d'autres militants potentiels pendant sa campagne, (qu'il n'a certes pas réussi que grâce à ça). Certes, ça n'est pas Edwige. Mais. Une campagne aussi markettée ne présage pas grand chose d'autre qu'une continuité de l'esprit libéral brutal global actuel. Outre-Atlantique, donc un peu partout... Peut-être en moins pire ? C'est là qu'est l'espoir ? Ha...
Quelles qu'elles soient, les foules de partisans sont effrayantes.
Parce qu'on ne peut pas ronchonner 24h/24, buvons à la retraite de son prédécesseur.
EDIT DU LENDEMAIN : Oui, suis peut-être trop tôt pessimiste. ("Histoire en marche, et ta soeur ? gna-gna-gna...")
Peut-être fallait-il effectivement une overdose de fanfreluches, pour que ça puisse retomber vite, qu'il devienne légitimement "Un président", plutôt que "Le premier président noir, hou ça alors !" et qu'on passe à autre chose. Peut-être est-ce le trop-plein d'enthousiasme face aux figures politiques quelles qu'elles soient, qui m'agace surtout.