La volupté du goût

Hier dimanche, visite du musée des Beaux-arts de Tours pour la dernière journée de l'expo "La volupté du goût, la peinture française au temps de la Pompadour".
Ma moitié voulait m'y traîner depuis un moment, j'y allais de mon "pourquoi pas", sans plus. Et puis j'ai vu l'affiche, et me suis dit qu'une expo illustrée par une jouvencelle (Europe) qui exhibe sa poitrine sur un boeuf en pleine course ne pouvait pas être totalement mauvaise... ( clin d'oeil aux Métamorphoses, d'Ovide.)
On y a pu voir pour de vrai du Greuze, du Vanloo, du Chardin, du Fragonard (j'aime beaucoup ce monsieur.)
Assez incroyable, cette expo. Idem pour les collections permanentes du musées.

(Pour les curieux qui ne s'en foutent pas, mais qui ne resituent pas ladite Pompadour, comme c'était mon cas jusqu'à hier : favorite de Louis XV, mécène maline entre 1745-1765)

Tableau : L'enlèvement d'Europe, Jean-Baptiste-Marie Pierre, 1750

Comments

[Djiwom]

Oui, par "un tableau tout en simplicité", je voulais dire qu'il s'agissait d'une compo plutôt compliquée :)
Quant au bovidé, j'y ai repensais et je suis arrivé à la conclusion qu'en fait on enlève le bœuf pour le mettre dans une certaine étable, près d'un certain âne, si vous me suivez. Si cette peinture a bien été réalisé avant Noël, les dates concordent...

[urbietorbi]

je ne crois pas que le bovidé étouffe ; quant à la simplicité...
c'est tout de même une composition assez dingue.

[Djiwom]

Ce boeuf qui étouffe et cet oiseau de malheur sur son sombre nuage. Un tableau tout en simplicité...