5 août 2008
Balancelle
On recouvre de neige et que tarde la fonte. On s’éloigne, on revient. On déterre on déneige bien plus tôt que prévu, on secoue on emmène. Et puis non et l’on creuse. Sait-on jamais, le poids baigné de sous-sol, de sous-neige se nourrirait peut-être et grandiraient ses jambes pousseraient tous ses bras s’excaverait lui-même s’éloignerait sifflant muni de balancelles sur lesquelles s’accrocher. Sait-on jamais. Jamais l’on sait, tais-toi et creuse.
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